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Osamu Tezuka est né le 3 novembre 1928 à Toyonaka, dans la préfecture d'Ōsaka, et décédé le 9 février 1989 à Tōkyō. Très jeune, il est marqué par les dessins animés de Walt Disney qui lui font découvrir sa vocation.

Il publie ses premiers mangas en 1946, pendant ses études de médecine à l'Université d'Ōsaka. On retrouve des traces de cette formation dans son œuvre, particulièrement dans la série Blackjack, mettant en scène un chirurgien à gages, qui exerce dans l'illégalité.

Tezuka rencontre le succès dès 1947, grâce à un manga appelé La Nouvelle Île au Trésor (Shin takarajima). Par la suite il écrivit de très nombreuses œuvres (plus de 700 œuvres originales) qui aborde tous les styles, la science-fiction et le fantastique font partie de ses domaines de prédilection. Vers la fin de sa vie, il s'est tourné vers le manga pour adultes : l'Histoire des 3 Adolf, Ayako ou Barbara s'inscrivent dans cette tendance plus noire et littéraire.

En 1962, il fonde ses propres studios d'anime, Mushi Productions. Mushi signifie insecte en japonais, Tezuka leur vouait une véritable passion.

Il est souvent présenté comme le père du manga moderne.

Le style de dessin de Tezuka est reconnaissable : le trait est clair, les images simples, le découpage cinématographique. De plus l'humour trouve toujours sa place. C'est lui qui a introduit les grands yeux de toon dans la BD japonaise. L'auteur n'hésite jamais à se mettre en scène, avec sa silhouette facilement identifiable, notamment grâce à son béret et à ses grosses lunettes. Il ne se donne pas toujours le beau rôle, et s'élimine même parfois !

Il est aussi l'auteur de nombreux courts/moyens métrages animés, notamment La Légende de la forêt (1987) ou le film expérimental Jumping (1984). Il a aussi supervisé l'animation de plusieurs séries originellement publiées en manga, comme Princesse Saphir, Astro Boy ou Le Roi Léo.

Son manga Metropolis, inspiré des quelques images qu'il avait vues du film homonyme de Fritz Lang a été adapté en long métrage d'animation en 2001 par Rintarō.

Enfin Hayao Miyazaki se considère comme un disciple de Tezuka.

Un musée consacré à son œuvre a été créé à Takarazuka, ville où il a passé son enfance.

La gare de Kyoto lui rend également hommage : outre un mini-cinéma et un mini-musée, on y trouve un magasin de produits dérivés de ses créations. De plus on aperçoit les héros familiers en haut de panneaux indicateurs, et une horloge à l'image du Phénix.

Dès les années 1960, la société Disney a vu Tezuka et son œuvre comme une menace envers son industrie, et a imposé un chantage aux réseaux (« networks ») de diffusion télévisée : si ces derniers ne renonçaient pas à diffuser Le Roi Léo (qui connaissait un certain succès aux États-Unis) et Astro Boy, Disney ne leur permettrait plus de diffuser ses propres productions. Pendant des années, les œuvres de Tezuka et les productions japonaises en général, animées ou non, ont subi un véritable blackout aux États-Unis. Il a fallu l'intervention d'une importante base de « fans » — notamment dans le domaine de la bande dessinée —, le délitement de l'autorité de Disney et la multiplication exponentielle du nombre de chaînes de télé pour que les séries japonaises apparaissent à nouveau sur le petit écran américain, au début des années 1990.

En France, en Espagne ou en Italie, les séries japonaises ont commencé à connaître un certain succès dès la fin des années 1970 avec Heidi, Goldorak (et de nombreux autres robots géants), Vic le Viking, Candy Candy, Albator et au moins une série de Tezuka, Princesse Saphir. C'est le domaine de la bande dessinée qui, en Europe, a résisté le plus longtemps à l'arrivée des productions japonaises. Les bandes dessinées adaptées de séries et diffusées en France, par exemple (Astro, etc.), étaient réalisées sur place, avec des scénarios indigents et des dessins inspirés des dessins animés et non des mangas dont ils étaient l'adaptation. Pour cette raison, la bande dessinée japonaise a mis énormément de temps à faire savoir son existence en Europe, tandis que les dessins animés étaient eux très largement diffusés, jusqu'à la fin des années 1980, période à laquelle ils ont à nouveau disparu des écrans, sous la pression de personnalités politiques comme Ségolène Royal qui accusaient ces dessins animés de plusieurs maux : moralité douteuse, manque de qualités artistiques, violence, etc.

C'est dans un contexte d'ignorance vis-à-vis du dessin animé et de la bande dessinée japonaises qu'Osamu Tezuka s'est présenté au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1982 pour projeter son film Hi no Tori 2772. À cette occasion, il se lie cependant d'amitié avec Moebius. Les États-Unis avaient été en 1980 beaucoup plus réceptifs puisque le International Film Festival de Las Vegas décernait alors son prix d'animation à Hi no Tori 2772 et le Comic-Con International de San Diego attribuait à Tezuka un Inkpot Award.

Osamu Tezuka meurt le 9 février 1989

 

 

ŒUVRES

 

- Astroboy

- Le Roi Léo

- Blackjack

- La vie de Bouddha

- L'Histoire des 3 Adolf

- Le Cratère

- Phénix, l'oiseau de feu

- Ayako

- MW

- Nanairo inko

- L'Arbre au soleil

- Princesse Saphir

- Vampires

- Unico

- Barbara

- Metropolis

- Kirihito

- Prince Norman

- L'Enfant aux trois yeux

- Dororo

- Les Enfants de saphir

- Histoires pour tous

- I.L

- Hato

- Prince Norman

- Avaler la terre

- Don Dracula

- Ludwig B

- Saiyu-ki

- Demain les oiseaux

- La légende de Songoku

- Tonkaradani

- La Légende de la forêt

- Midnight

- Lost World

 

OSAMU TEZUKA

LE ROI LEO

BLACK JACK

ASTRO LE PETIT ROBOT

Pour Princesse Saphir, il n’y a qu’un seul auteur en la personne de Osamu Tezuka dont on va vous parler ci après :

Le site nostalgie

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