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"Dans la maison du bonheur. Vivent quatre petites sœurs. Il y a Meg et Joe, Beth et Amy. Quatre styles, quatre filles. Mais elles sont toutes gentilles. La tendresse les réunit. Quelquefois elles se griffent, elles sont en rage. Mais la paix revient vite après l'orage. On peut dire ce qu'on voudra. Car rien ne les séparera. Toutes pour une, une pour toutes. Elles s'adorent même quand elles se fâchent. Toutes pour une, une pour toutes. Ce sont les quatre filles du Docteur March. Toutes pour une, une pour toutes. Elles s'adorent même quand elles se fâchent. Toutes pour une, une pour toutes. Ce sont les quatre filles du Docteur March…" Voici comment débutait chaque épisodes de la série.

L'histoire se passe aux Etats-Unis, la Guerre de Sécession vient d'éclater. La guerre oblige le Docteur March à quitter le domicile. Il est incorporé comme médecin de l'Armée au côté de l'Union. Il doit laisser seule à la maison sa femme Mary et ses quatre filles : Margaret dite Meg (l'ainée et la plus raisonnable), Joséphine dite Jo (le garçon manqué), Elizabeth dite Beth (la timide et la gentillesse incarnée) et Amy (la plus jeune, chipie). Malgré la guerre, les jeunes filles et leur mère vivent paisiblement dans une petite ville jusqu’au moment où les Sudistes se rapprochent. Après une défaite à la ville voisine, les Confédérés se rendent dans la leur et brûlent tout. Leur maison ayant brûlé, La famille, qui a désormais tout perdu, doit déménager à Newcord, chez leur tante Marthe vieille dame méfiante et caractérielle. Elles rencontreront de nouvelles personnes dont le voisin d'à côté, Laurie, qui deviendra le meilleur ami de Jo. Elles feront faces aux épreuves de la vie et tout finira bien lorsque leur père rentrera, blessé, mais en bonne santé pour fêter le mariage de Meg.

La série fut diffusée pour la première fois en 1989 sur la chaine La Cinq dans l’émission jeunesse « Youpi! L’école est finie ». Puis elle fut régulièrement rediffusée en France sur le câble et satellite sur TF1 (dans le Club Dorothée), TMC, France 3, AB1, AB Cartoons, Manga et France 5.

Cette série est considérée comme la meilleur adaptation animé du célèbre livre du même nom de Louisa May Alcott. On sent dans le scénario la période de la guerre de sécession et ses problèmes comme la pauvreté, l’esclave, les discriminations, les crimes de guerre, la situation de la femme de l’époque. La série a tellement marqué que la Nippon Animation fit une suite tirée de la seconde partie du roman en 1993 où l’on retrouve Jo adulte : « Petite bonne femme ». La série a bénéficié d’une grande qualité avec des images soignées et un graphisme de haute qualité pour l’époque. La réalisation faite par Fumio Kurokawa (Princesse Sarah, Tour du monde en 80 jours, Attaquantes) fut de haute volée.

La série malgré qui a maintenant plus de vint ans est agréable à regarder aussi bien pour les plus jeunes qui l’a découvre que pour les adultes.